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Un peu de tout
2 novembre 2020

Que penser de ce deuxième confinement ?

 

Bonjour,

  Je ne sais comment commencer tant tout est flou en moi. Pourquoi ce deuxième confinement. Je suis sur-animée par un énorme sentiment d'injustice. N'avaient-ils pas le temps de mettre plus de lits en hôpital ? Plus de transports en commun ? Plus d'aménagement des temps et lieux de travail ? Pourquoi devons-nous, nous, payer les frais de ces manquements ? Je ne suis profondément pas d'accord, et manque d'espace pour l'exprimer. Je suffoque, je me sens entourée de très près d'une force destructrice. Une énergie de rage, d'indignation émane de moi, mais l'air qui m'entoure est privé d'oxygène pour laisser vivre ce feu.

Pas de manifs, pas de soirées entre amis pour en discuter, peu d'actions à mettre en place.

  En moi, ça créé un blizzard. Je perds de mes capacités à être dans la vie, dans la ville, et ça chamboule tout. Projets effacés, reportés, je ne peux plus avancer comme je le voulais. Frustration, sidération, j'en ai du mal à respirer.

  Ambivalence de cette rage qu'on éteint, et de cette sidération qu'on entretient. Lutter en soi, contre ça.

  Eprouver la joie, où que ce soit. Renoncer à ce qui avait été. Imaginer d'autres futurs, de tout-à-l'heure ou de demain, qui nous rendent mieux vivants. S'indigner, l'exprimer le plus possible au bout de nos besoins. Faire le lien entre. Les gens les choses les lieux. Etre vivant au maximum au bout au plus loin. C'est notre travail. Et c'est celui là qui nous sauvera pas celui qui nous permet de payer notre loyer. Imaginer l'avenir où le confort pourra être affectif. Haut les coeurs. Je ne crois pas à ces injonctions du quotidien, à ces consignes de sécurité qui ne nous veulent pas du bien. Je renonce à la confiance que j'avais dans les repères de ce monde. Ma limite a été de maintes fois dépassée il est temps de réagir. J'agis mais surtout je lutte en moi. Ne plus avoir peur. Croire à son instinct. Croire en soi, en son soi profond. Courir jouer pleurer rire. Ne plus subir.

                    Hauts les coeurs

                                            Bisous

                                                                Clahro

 

 

Pour Zaza:

flics plage

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Commentaires
C
Cher Cyril, <br /> <br /> Effectivement c'est une grande question. Malheureusement pour moi, je n'arrive tout de même pas à considérer la campagne comme un eldorado. Effectivement, il y est plus simple de tendre vers l'auto-suffisance, d'y avoir une sérénité, et des rapports humains plus palpables, authentiques. <br /> <br /> Mais la ville est, et va être de plus en plus, le lieu d'atterrissage de tous les peuples en migrations, le lieu de vie de tous ceux qui n'auront pas d'autres choix, et, potentiellement, un endroit où la vie pourra plus être plus difficile pour l'accès à certaines choses. En même temps, c'est un vivier de rencontres, de partages, de solutions crées, d'échange, de créativité, d'inventions, de vivre-ensemble. Je ne sais pas dans quelle mesure je vais pouvoir me fermer à ça. Et puis en fait, est-ce vraiment un choix ? <br /> <br /> Je pense, évidemment, qu'il est possible de concilier les deux, et puis, la frontière ville campagne va bien s'atténuer, quand on voit le nombre de citadins qui achètent à la campagne actuellement. <br /> <br /> Je n'ai pas de réponse exacte car je suis un peu tétanisée en ce moment, et ta question, quel avenir, pour toi, pour moi, en ville ? me met face à ce mur que constituent mes réflexions actuelles. Quels projets, en règle générale, pouvons-nous espérer mener ? Où peut-on nous imaginer ?<br /> <br /> Encore une fois, et je me répète pour moi comme pour toi, il faut s'enlever nos barrières nos frontières et aller là où l'instinct nous mène. L'être humain, comme tous les animaux a une fabuleuse capacité d'adaptation à son environnement. Faisons nous confiance, et allons au bout de ce que notre coeur nous dit de faire, en ville, à la campagne, ou sur la Lune hihihi.<br /> <br /> Merci pour ton commentaire, <br /> <br /> Et tes lettres, <br /> <br /> Et toi, <br /> <br /> (il me semble loin le temps des tatouages en cours de compta !)<br /> <br /> Bisous :)
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C
C'est clair qu'il y avait énormément d'alternative possibles, surtout à la lumière des milliards que coûte le confinement, qui sont injectés dans l'"économie" sortis de nulle part.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais à côté de ces choix qui montrent de façon super claire la pourriture de la politique et de la société, moi ce qui me questionne d'autant plus, c'est la vie en ville. Quel avenir pour ces villes surpeuplées, non-soutenable, et finalement inhumaines ? Et à un degrés plus personnel, quel avenir pour moi, pour toi, en ville ? C'est ça, moi, qui me fait poser le plus de questions suites à cette épidémie et aux mesures.
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Z
Courage narvali ! C'est vrai que c'est aberrant que l'on paye les frais des manquements des services publics, pour cause la politique du gouvernement. Et de leur choix également (augmentation du budget de la police la veille du couvre-feu, écoles et travail qui continuent alors que principale source de contamination, la fnac et autres grandes entreprises qui restent ouverts au public alors que les commerçants doivent fermer...) Et de voir qu'on est aussi docile... ça me rend aussi folle ! <br /> <br /> Mais je pense que ce virus est tout de même à prendre au sérieux (il mute et est plus vénère).<br /> <br /> Néanmoins d'autres stratégies auraient été possibles !! Le Vietnam a réussi à éradiquer le virus en très peu de temps, en lançant une énorme campagne de test sur toute la population pendant 2 semaines. Les positifs se confinaient très strictement, les autres continuaient leur vie. Dès qu'un cas ré-émergeait dans un quartier, une ville, elle se reconfinait entièrement pour 2 semaines. Les frontières du Vietnam ont aussi été fermé pendant toute cette période. <br /> <br /> Le gouvernement a été très autoritaire, n'empêche qu'ils s'en sont vite débarrassés... sans tout arrêter comme ici. <br /> <br /> <br /> <br /> Mais que veux tu, la France ne prend exemple que sur les Etats-Unis... Nous voilà de nouveau foutu en Europe ! <br /> <br /> Alors courage et patience. Et je continue à croire que ce n'est qu'un épisode et que ce n'éteint pas pour autant les flammes et que les révoltes s'emplifieront à la suite de cela... Regarde la fin du 1er confinement et les rassemblements pour les violences policières, les manifestations des hôpitaux... <br /> <br /> <br /> <br /> Quant au fait d'être confiné dans une ville, on en perd tous les avantages pour en garder que les inconvénients. Néanmoins je te suggère de monter un réseau clandestin de copinage, sort marcher avec eux, voyez vous dans des appartements ;). Prends ta voiture et barre toi ;) et puis tu as la mer pour crier ! <br /> <br /> <br /> <br /> je t'embrasse bien fort narvali. <br /> <br /> <br /> <br /> PS : j'aimerai connaitre ton prénom un jour hihihiiii
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